J’ai lu aujourd’hui un article de Jon Evans, « After your Job Is Gone », où il explique qu’avec l’automatisation toujours croissante (mécanique, ordinateur, robotique…), de plus en plus d’emplois sont menacés. La hausse du chômage n’est donc pas dûe qu’à la crise. C’est une tendance de fond.
Je suis assez d’accord avec ça, sans être aussi pessimiste que lui. En effet, comme il le souligne, nos sociétés génèrent assez de richesse pour soutenir cette situation.
(…) technology may be destroying jobs, but it’s also creating wealth
Le problème n’est pas tant la disparition du travail, mais plutôt la redistribution de la richesse. Il aborde d’ailleurs la chose en parlant succintement d’un basic income pour tous, une allocation universelle (prenant la forme d’une allocation strictu sensu ou d’un impôt négatif sur le revenu.
J’aime cette solution. Depuis longtemps. Mes étude en fait. Mais je pense maintenant que ça ne suffira pas. Il faut un changement de mentalité, de valeurs. Il faut redonner sa place au plaisir, à l’oisiveté, l’art, la passion, les loisirs…
En effet, nous (ou nos enfants) avons l’opportunité de ne plus avoir besoin de travailler pour vivre. Des machines le feront pour nous. Quand on y pense, c’est assez inespéré!
Entendez-moi bien: je ne parle pas de ne rien faire, mais d’avoir le temps de faire ce dont on a envie. Faire du sport, voir ses amis, travailler pour le plaisir (bricolage, jardinage…). Prendre le temps de réfléchir, être un citoyen plus actif. Créer et organiser la société de demain.
Ce changement de mentalité, il n’arrivera pas tout seul. Mais c’est une étape indispensable pour redéfinir (une nouvelle fois) notre contrat social, et de redéfinir le partage des richesses.
Et je reste résolument optimiste et enthousiaste!
Edit le 12/06/2013: Je suis tombé sur sur cette conférence TED de Andrew McAfee hier soir, que je vous livre ici en complément d’information.
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Très intéressant!
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