De la notion de travail

Il y a quelques temps Wu Jianmin, ancien ambassadeur de Chine en France, était invité à l’université d’été du Medef.

Au cours d’un des débats, il s’est exprimé sur le chômage français et a eu selon moi un jugement assez dur mais pertinent sur le rapport au travail. C’est dans cet article que j’ai appris la chose. On y a d’ailleurs la possibilité de voir un extrait video de la conférence. C’est assez intéressant.

Son point est, en gros, qu’en réduisant le temps de travail, la France a réduit sa compétitivité et que ça a été source de chômage.

Je ne souhaite pas trop discuter de la validité économique de cette relation économique. Mais un point de son argumentaire a attiré mon attention:

(…) Le travail, c’est quelque chose de noble, mais si on regarde le travail comme un fardeau, le moins possible, alors dans ce cas-là, qui fait le travail ? On n’encourage pas le travail, on encourage la paresse. (…)

Et je suis assez d’accord avec ça. Le travail est noble. Je ne suis pas sûr que les mesures de réduction du temps de travail en France résultent de la volonté de réduire un fardeau, mais si c’est le cas, c’est une mauvaise raison. Oui le travail est noble. Oui le travail est créateur de richesse. Et pas seulement que pécuniaire!

Le travail fait progresser l’individu. Le travail nous façonne et nous fait évoluer. Je ne parle pas ici du « simple » labeur nous permettant de gagner notre vie, mais du plaisir et de la nécessité de travailler nos compétences, notre caractère, notre créativité. Et tout cela est source d’une richesse bien plus importante que l’argent, sans être incompatible. Certains ont d’ailleurs la chance d’avoir un métier qui leur permet de réaliser cela. Et ce sont d’ailleurs ces gens qui sont en général le plus épanouis dans leur job.

J’ai conscience de jouer un peu sur les mots, mais il est important je crois de garder en tête que la notion de travail est une notion complexe qu’on ne peut résumer à un simple slogan.

Et pour en revenir à la réduction du temps de travail, je suis pour ma part convaincu que nous sommes à l’aube d’une période où nous pourrons, où nous devrons, réduire le temps de travail. Mais le travail aliénant celui-là. Car nous seront à même de toujours plus l’automatiser. C’est déjà en grande partie le cas avec l’informatisation, mais avec le développement de la robotique, le phénomène va aller en s’accélérant.

Et je pense que c’est une bonne chose! Je connais peu de gens heureux de devoir travailler pour gagner sa pitance.

Mais cela implique des changements de société important, en termes de distribution de la richesse, de la définition du bonheur ou du travail. Notre manière de vivre va considérablement changer! Et il faudra alors bien réfléchir à la notion de travail. Car l’homme n’est pas une créature à vouloir rester sans rien faire!

Je trouve ces thèmes fascinants et notre rapport au travail souvent schizophrénique. Et ça vaut la peine d’y réfléchir, non?

PS: il y a aussi dans l’intervention de Wu Jianmin un passage très intéressant sur les entrepreneurs. Passage qui mériterait à lui seul un article… Mais pas aujourd’hui ;o)

After Your Job Is Gone

J’ai lu aujourd’hui un article de Jon Evans, « After your Job Is Gone », où il explique qu’avec l’automatisation toujours croissante (mécanique, ordinateur, robotique…), de plus en plus d’emplois sont menacés. La hausse du chômage n’est donc pas dûe qu’à la crise. C’est une tendance de fond.

Je suis assez d’accord avec ça, sans être aussi pessimiste que lui. En effet, comme il le souligne, nos sociétés génèrent assez de richesse pour soutenir cette situation.

(…) technology may be destroying jobs, but it’s also creating wealth

Le problème n’est pas tant la disparition du travail, mais plutôt la redistribution de la richesse. Il aborde d’ailleurs la chose en parlant succintement d’un basic income pour tous, une allocation universelle (prenant la forme d’une allocation strictu sensu ou d’un impôt négatif sur le revenu.

J’aime cette solution. Depuis longtemps. Mes étude en fait. Mais je pense maintenant que ça ne suffira pas. Il faut un changement de mentalité, de valeurs. Il faut redonner sa place au plaisir, à l’oisiveté, l’art, la passion, les loisirs
En effet, nous (ou nos enfants) avons l’opportunité de ne plus avoir besoin de travailler pour vivre. Des machines le feront pour nous. Quand on y pense, c’est assez inespéré!

Entendez-moi bien: je ne parle pas de ne rien faire, mais d’avoir le temps de faire ce dont on a envie. Faire du sport, voir ses amis, travailler pour le plaisir (bricolage, jardinage…). Prendre le temps de réfléchir, être un citoyen plus actif. Créer et organiser la société de demain.

Ce changement de mentalité, il n’arrivera pas tout seul. Mais c’est une étape indispensable pour redéfinir (une nouvelle fois) notre contrat social, et de redéfinir le partage des richesses.
Et je reste résolument optimiste et enthousiaste!

Edit le 12/06/2013: Je suis tombé sur sur cette conférence TED de Andrew McAfee hier soir, que je vous livre ici en complément d’information.

Très intéressant!

Les modèles économiques basés sur la pub sont-ils viables?

Ca fait pas mal de temps que je me pose cette question…

A première vue oui, me dira-t-on, il suffit de voir Google. Ok, mais est-ce durable? Comment font les boîtes de marketing pour évaluer le retour sur investissement des pubs en général, et des pubs sur le web en particulier?
Car en ce qui concerne mon entourage et moi, nous n’avons jamais cliqué sur une bannière. Ou alors par accident. Du coup, est-ce qu’il existe ce retour sur investissement?

Et justement, dans un article sur UrbanBike parlant de la récente introduction en bourse de Facebook, qui comme chacun sait a un business modèle basé sur la pub (si tu ne le sais pas, je propose que tu quittes immédiatement le désert dans lequel tu te trouves pour venir nous rejoindre dans le monde civilisé), Jean-Christophe se posais la même question:

La seule question que je pose est : est-ce que vous regardez les publicités sur ce réseau social ?
Pour ma part, depuis des années, la publicité reste une sorte de décoration. Rarement mes yeux s’attardent sur les bannières publicitaires qui existent sur le Web. Idem pour ma compagne qui navigue quotidiennement à partir de son iPad. Idem pour les amis avec qui j’en discute (…peu car, franchement, ce n’est pas notre tasse de thé).
Bref, sans effort, je me concentre que sur le contenu et les images liées à ce contenu. je zappe littéralement cette déco nécessaire, je ne vois pas la colonne de droite qui généralement supporte ces bannières. Sans oublier les plug-ins qui permettent de les masquer.

Et je dois dire que ça m’a fait plaisir, je me suis senti moins seul.

Bref, tout ça pour dire que je me demande si ces modèles vont vraiement tenir? Ou peut-être que à un moment, les annonceurs vont se rendre compte que ces pubs ne servent pas à grand chose et qu’il vaut mieux tout arrêter?
En conséquence de quoi, nous, avides consommateurs de services web gratuits, devront nous mettre à payer pour ces services.
Si le service est bon (et dépendant du prix), je ne suis pas contre… Et toi?

PS: si tu as une idée sur l’évaluation du retour sur investissement des pubs, ça m’intéresse vraiment…

Long Live The Web

Now is an exciting time. Web developers, companies, governments and citizens should work together openly and cooperatively, as we have done thus far, to preserve the Web’s fundamental principles, as well as those of the Internet, ensuring that the technological protocols and social conventions we set up respect basic human values. The goal of the Web is to serve humanity. We build it now so that those who come to it later will be able to create things that we cannot ourselves imagine.
(Tim Berners-Lee)

Je ne peux que vous conseillez de lire cet excellent article de Tim Berners-Lee, l’inventeur du web, sur les menaces et opportunités de l’internet actuel.

Intervenir, mais juste ce qu’il faut

Je suis un fan inconditionnel de liberté. C’est un thème évidemment très large et très riche. Et sans entrer dans des analyses philosophiques, politiques ou encore économiques approfondies, cela signifie aussi que je n’apprécie pas trop qu’un gouvernement m’impose sa façon de faire.
Cependant, nous vivons en société, défendant certaines valeurs auxquelles j’adhère pour la plupart. Mais, dans ce cadre, autant je n’aime pas qu’on m’impose une façon de faire, autant je ne peux pas accepter le laisser faire total.

Et donc, il me semble normal que le politique crée des lois, des normes, bref un cadre, fidèle à nos valeurs sociétales, avec lequel il nous faut composer. Mais encore faut-il le juste dosage! il s’agit plus pour moi de guides que de commandements.
Or, j’ai bien l’impression que nous vivons régulièrement des dérapages dont l’intention initiale était louable, mais qui finissent par plus ou moins mal tourner.

Et justement, je lisais dernièrement sur terraeco.net un article illustrant mon propos (le hasard, comme par hasard): Les normes urbanistiques renforcent la crise

Cet article résume et commente une interview de l’architecte Rudy Ricciotti s’indignant sur l’inflation réglementaire en matière de normes urbanistiques.

Basta, les normes ! j’avais proposé dans un rapport à Jean-Louis Borloo de ne donner comme seule contrainte qu’une consommation maximale d’énergie de 50 kWh/m2/an, pour laisser ensuite les propriétaires ou les constructeurs imaginer des solutions non normatives. Evidemment, on m’a ri au nez.

Et oui, pour mettre en valeur notre souci de préserver l’environnement et de se montrer économe en matière d’énergie, il n’est pas nécessaire de créer une multitude de textes de lois compliquées, qui finalement nous explique quoi faire et comment (si on les comprends, de qui relève de plus en plus de l’exploit).
La proposition de Rudy Ricciotti me semble tout à fait raisonnable. Je ne juge pas ici de la valeur du 50, j’en serais tout à fait incapable, mais bien de la qualité de l’idée: voilà une norme simple, qui défend bien nos valeurs (écologiques en l’occurrence), mais en laissant le champs libre au personnes en général et aux spécialistes en particulier de trouver des solutions créatives et adaptées aux situations.
Au lieu de cela, on réfléchit de moins en moins et on passe de plus en plus de temps dans la paperasse et l’analyse de textes compliqués.

C’est complètement inefficace!

Un système plus simple … j’en parlais déjà ici. Mais la simplicité est un art qui demande énormément de travail.

Et si nous allions vers une simplification fiscale?

Je lis ce matin dans un article du Soir que selon une étude de l’OCDE, non seulement la pression fiscale est la plus élevée en Belgique, mais qu’en plus la Belgique n’aurait pas suivi la tendance de réduction des impôts. C’est bien entendu la pression fiscale exercée sur les revenus du travail qui est particuluièrement visée.
Pour relativiser tout cela, il est tout de même mentionné l’existence de nombreuses charges déductibles.

Bert Brys pointe les nombreuses charges déductibles pour expliquer cette haute pression fiscale en Belgique.

Et là-dessus:

La FEB rebondit sur ces chiffres pour plaider pour une adaptation du processus de formation des salaires, tel qu’effectuée dans les années 1980 et 1990, afin de réduire l’handicap des coûts salariaux. La fédération préconise également une fonction publique plus efficace.

Et si on commençait par simplifer tout ça? Un système de déclaration plus simple, moins de déductions et en contrepartie, une baisse des impôts.
On y verrait déjà plus clair, non?

John Cleese à propos de la créativité

Brillant! Tant le fond que la forme.

Via recenceo via Merlin Mann

Un deuil national?

Je ne vous apprends rien: il y a quelques temps, un car scolaire a fait un terrible accident en Suisse.
Les victimes, principalement des enfants, mais aussi les professeurs et chauffeurs sont des belges qui revenaient d’un voyage scolaire.
À ce jour, les causes de l’accident restent inconnues et l’enquête est en cours.

Malheureusement, ce tragique accident aura fait 28 morts.
Et c’est terrible! À moins d’être totalement dépourvu d’humanité, nous ne pouvons qu’imaginer la douleur des moments que traversent les familles. Et dans leur vie, cet épisode restera gravé à jamais comme une période sombre dont il sera difficile de sortir.

Mais tout de même, la frénésie médiatique autour de ce fait divers (effroyable, certes, mais divers néanmoins) m’apparaît tout à fait exagérée. Et la journée de deuil national décrétée vendredi dernier me semble presque déplacée.
Entendons-nous bien: l’annonce de la nouvelle m’a profondément ému et je suis plein de compassion pour les familles des victimes. Il me semble normal que l’entourage de ces familles se manifeste par différentes marques d’attention. Cet entourage incluant l’école concernée et pourquoi pas la commune. Mais la nation entière? Il me semble tout de même que des événements à mon sens bien plus graves se produisent sans émouvoir bien grand monde. Chaque jours, en Europe, des centaines d’enfants sont victimes d’accidents domestiques. C’est horrible, tragique… mais c’est la vie!

J’entends pourtant déjà les objections: « Et si c’était ton enfant, hein? »
Et bien c’est justement ça le fond du problème. Ce n’est pas mon enfant, et c’est sans doute pour cela que je suis plus objectif pour juger de la gravité l’événement. Tant qu’on placera la victime et la douleur de la famille au centre du débat, on n’en sortira pas: tout est horrible, rien n’est justifiable.

En écrivant ces lignes, je ne peux m’empêcher de repenser à un texte de Pierre Desproges dont je vous livre ici un extrait:

[…] Le jour du récent tremblement de terre de Mexico, le gamin de mon charcutier s’est coupé un auriculaire en jouant avec la machine à jambon. Quand cet estimable commerçant évoque aujourd’hui cette date, que croyez-vous qu’il lui en reste ? Était-ce le jour de la mort de milliers de gens inconnus ? Ou bien était-ce le jour du petit doigt ?
(Pierre Desproges – Chronique de la haine ordinaire du 10 mars 1986 – « L’humanité »)

C’est dans la nature humaine de penser que son malheur est toujours le pire. Et l’exercice de relativisation et d’acceptation sera difficile pour les proches des victimes.
Mais pour les autres, y compris les médias et les politiques, cet exercice est plus simple et surtout nécessaire!

Encore une fois, je ne veux surtout pas minimiser le drame que vivent les familles et proches des victimes. Mais je pense qu’il faut garde le sens de la mesure.

Path, passe ton chemin

Connaissez-vous Path? J’ai appris il y a peu l’existence de cette app via Minimal Mac.

Son concept est séduisant: garder des traces de son chemin de vie (rencontres, pensées…) et éventuellement de les partager. L’originalité est que, par défaut, le partage se fait avec un groupe restreint de personnes.
C’est par certains aspects l’opposé de Facebook puisqu’ici, le mode par défaut est plutôt privé et le mode de partage est plutôt restreint.

Il y a peu, je l’ai brièvement testé.

L’interface est agréable et soignée. Son utilisation est simple et conviviale.
Pourtant, j’y ai assez vite renoncer.

Je suis maniaque au sujet de la vie privée. Et c’est le point crucial de ce type de service: conserver (et éventuellement partager) des traces de notre vie privée. Hors, toutes les données sont conservées sur les serveurs de Path.

On peut donc craindre 3 choses:

  • une attaque des serveurs: ce risque est réel mais nous sommes confrontés à ce type d’agression même « dans la vraie vie ». On pourrait nous voler notre journal intime.
  • Path décide d’utiliser les données de façon à ce qu’elle deviennent en tout ou partie publique: c’est possible, et plus ennuyeux. Mais nuançons ce risque par le fait que une de leur plus-value est de garantir la confidentialité des données.
    C’est ce qui les différencie des concurrents.
  • On oblige Path à dévoiler les données: un loi ou un règlement quelconque oblige Path à communiquer ses données à des fins d’enquêtes « préventives » (terrorisme, criminalité…) ou même à des fins de contrôle fiscal.

C’est ce dernier risque qui m’a incité à renoncer à l’utilisation de ce programme. Je veux rester maître (du mieux que je peux) des données que je souhaite dévoilé.

Pourtant, je rêve d’une application de ce type qui ne conserverait pas mes données, mais les stockeraient de façon décentralisée sur le serveur de donnée au choix de l’utilisateur.
Ça rejoint mon souhait de créé mon Cloud personnel… Et je crois que ça deviendra une réalité plus vite qu’on ne le crois!

Note à propos du jeu de mot à 2 balles du titre: C’est mauvais, mais j’assume ;)

Christian – Un nouvel iPhone 4S?

C’est devenu un coutume: Pendant la période des fêtes, je m’offre quelque chose. C’est souvent un truc de geek, mais pas nécessairement.
Cette année, c’est le renouvellement de mon iPhone dont il s’agit.

Voici le plan:
Samedi matin, je conduis mon fils à son parascolaire, qui a l’avantage de se situer à deux pas d’un Apple Reseller. Pendant son cours, j’achète l’iPhone.
Samedi après-midi, je restore mon dernier backup et procède aux derniers réglages du précieux.
Simple et efficace!

C’est donc le coeur léger que, le samedi venu, je me dirige vers l’Apple Reseller. Je me voyais déjà le soir, testant Siri et surfant sur Flipboard avachi sur mon canapé. J’étais très loin d’imaginer le drame qui allait suivre…

J’entre donc dans le magasin. Il y a un peu de monde, mais rien de dramatique. Je me dirige vers la caisse où m’attend un aimable jeune-homme qui saura certainement m’aider. Au moment de lui adresser ma requête, un homme pressé, qui n’a qu’un câble à acheter, me demande de passer devant moi. D’humeur joyeuse et d’un naturel poli, je lui cède volontiers ma place dans la file. L’homme présente son câble et tend par la même occasion son billet afin de clôturer la transaction au plus vite.
C’est alors que, à notre grand étonnement, une musique se met à retentir. Aussitôt, le gérant du magasin s’approche et félicite le bonhomme:

« Bravo Monsieur, vous êtes le 5ème client du jour. Et ce jour est spécial, c’est notre 5ème anniversaire! »

Je vois poindre dans l’oeil du client une lueur de colère, se rendant compte qu’on allait le mettre en retard. Mais cette lueur disparait quand le gérant continue:

« Nous somme heureux de vous offrir ce magnifique iPhone 4S! »

Le client n’en reviens pas, et moi non plus! Quand je pense que je lui ai laissé ma place…
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, je patiente calmement et attends mon tour. Après une courte cérémonie et sous les applaudissements du personnel, notre chanceux s’en va, en retard mais heureux.

Ca y est, c’est à moi!
Mais après avoir fait ma demande, quelle n’est pas ma surprise d’entendre le vendeur:

« Désolé Monsieur, nous n’en avons plus de stock. Si tout va bien, nous serons livrés fin de semaine prochaine. »

Je tente bien de discuter, mais rien n’y fait. Le dernier iPhone 4S du magasin vient d’être offert sous mes yeux à un homme à qui j’ai cédé la place.

Je suis maintenant sur le trottoir, devant le magasin. Le vent fouette mon visage et j’aperçois encore au loin l’homme devenu contre son gré l’objet de mon malheur. Car cette journée sera terne finalement.

Ah elle est belle la vie!

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